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La Science du Bio au Canada - Printemps 2022

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De meilleures microverdurettes : Optimiser la production de pousses biologiques dans les terres noires #
Better Baby Greens -Organic Science Canada 2022
Parcelles de l’IRDA (photo de Mylène Généreux)
Baby Greens - Organic Science Canada 2022

Par Emma Geldart
Centre d’agriculture biologique du Canada, Université Dalhousie  

Caroline Côté, de l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) et son équipe, ont entrepris de développer un système de production de jeunes pousses idéal pour les terres noires; ces travaux ont été soutenus par la Grappe Scientifique Biologique 3 et Vert Nature, la ferme d’entreprise de VegPro International, le plus grand producteur de légumes au Canada. L’objectif principal était de gérer les mauvaises herbes et les insectes nuisibles, et d’optimiser le rendement.   

Deux expériences ont été menées en 2018 et 2019 à la Plateforme d’innovation en agriculture biologique de l’IRDA à St-Bruno-de-Montarville, au Québec. La production de laitue romaine verte et d’épinards a fait l’objet de la première expérience; la seconde expérience se penchait sur la production de laitue frisée rouge, de laitue romaine rouge et de roquette .  

Les résultats ont démontré que les rendements de laitue romaine verte étaient significativement plus élevés avec l’utilisation de fumier de bovin composté , tandis que les granules de fumier de poules ont augmenté le rendement des épinards. Les différents amendements n’ont pas eu d’impact sur les populations de mauvaises herbes.  

Le système d’irrigation était jaugé par des tensiomètres dans le sol. Un tensiomètre est un tube rempli d’eau avec un manomètre ou détecteur de pression et une pointe en céramique qui est insérée dans le sol. Il mesure la tension d’humidité du sol, c’est-à-dire la force avec laquelle le sol retient l’eau et, conséquemment, la force requise par la plante pour extraire l’eau. Dans ce cas, le système d’irrigation était réglé pour se déclencher à des valeurs de tension de l’eau comprises entre -25 et -30 kPa pour la laitue. Les pertes en eau dues à l’évaporation et à l’absorption par les cultures survenaient principalement dans les dix premiers centimètres du sol. 

Les différentes cultures de couverture testées (pois fourrager, avoine ou témoin) n’ont eu aucun impact sur les rendements de laitue et d’épinards, ni sur les populations de mauvaises herbes. 

Les diverses cultures pièges qui incorporaient plusieurs espèces attiraient davantage l’altise à tête rouge que la culture piège uniquement composée d’amarante. Une bonne irrigation et une bonne gestion des mauvaises herbes se sont avérées importantes pour établir et maintenir une culture piège efficace.  

 

Les résultats des deux saisons ont démontré que l’irrigation jouait un rôle important en stimulant l’émergence des mauvaises herbes pendant la période de faux semis. Le faux semis encourage la germination des graines de mauvaises herbes dans le sol, lesquelles pourront être éliminées avant l’ensemencement de la culture. Il ne semble pas nécessaire d’irriguer le faux semis plus d’une fois. Les parcelles irriguées une ou deux fois avaient une quantité similaire de mauvaises herbes à la récolte. 

L’utilisation de bioinsecticides, seuls ou combinés avec des prédateurs naturels, n’a pas réduit les dommages causés par insectes lors de la récolte de laitue frisée rouge et de roquette. L’utilisation de prédateurs naturels peut être intéressante lorsqu’on ne dispose d’aucun produit phytosanitaire approprié. 

L’étude a démontré l’importance d’ajuster correctement l’équipement de désherbage mécanique. Lorsque bien ajustée, la herse étrille s’est avérée plus efficace que d’autres outils de désherbage mécanique comme le sarcleur à cage. En 2019, l’utilisation de la herse étrille a réduit la densité des mauvaises herbes d’environ 23%. 

Bien que cette étude, qui s’est déroulée sur deux ans, ait engendré des résultats prometteurs, d’autres essais sont requis afin de consolider les tendances observées, notamment en ce qui a trait à l’utilisation de prédateurs naturels, à l’impact de l’irrigation sur les mauvaises herbes durant les faux semis et pour calculer les coefficients culturaux (lien entre l’assimilation en eau et l’évapotranspiration). D’autres données sont également nécessaires pour parfaire les modèles de levée des mauvaises herbes. 

Pour en savoir plus sur cette activité de recherche : https://www.dal.ca/faculty/agriculture/oacc/fr-accueil/grappe-scientifique-biologique/Grappe-biologique-3/horticulture/activite-12.html 

Un projet de recherche sur le compostage à la ferme s’appuie sur diverses façons d’apprendre #
Fava plots at Fourth Sister Farm - Organic Science Canada 2022
Parcelles de féverole à Fourth Sister Farm en août 2021. (Photo soumise par Tiffany Traverse)

Par Margaret Graves
Centre d’agriculture biologique du Canada, Université Dalhousie 

Fourth Sister Farm, de Tiffany Traverse, dans le nord de la Colombie-Britannique, agit comme laboratoire de recherche alternatif pour les systèmes intégrés. En mettant l’accent sur les semences, la récolte à l’état sauvage et une diversité de légumes et d’animaux, Traverse est enracinée dans la communauté et s’implique de plusieurs façons, tout en contribution à la science!  

Avec une équipe de recherche d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, dirigée par Bharat Shrestha, Traverse étudie l’impact de 5 amendements différents, soit le fumier composté de ses chevaux, bovins, porcs, poulets et le lombricompost, sur des variétés de féverole et d’avoine ancestrales. Le compostage se fait à la ferme.  

Qui plus est, ce projet est inspiré des peuples autochtones. Traverse est d’origine Secwépemc et a conçu son système agricole en s’inspirant de ses mentors autochtones. Lors de la conception du projet, elle déterminait elle-même la taille des parcelles et les dates de plantation, tandis que Shrestha et son équipe ont contribué au dispositif expérimental incluant la randomisation et un traitement témoin. Cette collaboration est rendue possible grâce au Programme de partenariats en sciences agricoles autochtones (Indigenous Agricultural Science Partnerships Program).  

Ce riche système agricole et ses différentes sources d’éléments nutritifs en boucle fermée seront décrits scientifiquement à partir de la structure du sol, de l’activité biologique du sol et des rendements des cultures. Ils examineront les éléments nutritifs présents dans le sol et ceux absorbés par les plantes. Une expérience interculturelle et rigoureusement conçue pour découvrir un système agricole autochtone qui associe étroitement le bétail et les cultures : ce projet est une lueur d’espoir.  

Les sous-produits de canneberges et de bleuets : de la poubelle au tube digestif #

Par Margaret Graves
Centre d’agriculture biologique du Canada, Université Dalhousie

Un nouvel ingrédient alimentaire pour les animaux pourrait s’avérer une solution efficace en production biologique. Comme il s’agit d’un sous-produit, son utilisation en alimentation animale réduirait le gaspillage alimentaire. Il est multifonctionnel car il encourage les bonnes bactéries, détruit les mauvaises comme la Salmonella et l’E. coli, et stimule le métabolisme et le système immunitaire des poulets. Quelle est cette innovation? C’est le produit (marc) résiduel de l’extraction du jus des canneberges et des bleuets.  

Nous avons récemment interviewé le Dr Moussa Diarra, un chercheur au Centre de recherche et de développement d’AAC de Guelph, qui a précisé que la santé intestinale est un obstacle important en production de poulets à griller. Le Dr Diarra a testé une solution : l’ajout du marc de bleuets et de canneberges biologiques comme additif alimentaire, dans le but de renforcer le système immunitaire des poulets à griller contre les infections pathogènes.  

Les recherches du Dr Diarra ont révélé que sortir le marc du bac à déchets pour l’introduire dans l’appareil digestif des poulets améliorait leur santé. L’ajout de marc a produit des performances de croissance similaires à celles de l’utilisation de l’antibiotique bacitracine dans l’alimentation ; le marc a des effets encore plus bénéfiques pour les oiseaux que de simplement tuer des microbes : il favorise une réponse immunitaire saine et promeut un microbiome intestinal en santé. Une utilisation plus répandue du marc de fruits dans l’alimentation des poulets pourrait entraîner une meilleure productivité et profitabilité, une diminution des déchets, et des bénéfices en santé animale et en santé publique.  

Ce travail a suscité l’intérêt des producteurs biologiques et conventionnels qui recherchent un moyen plus sûr et efficace de gérer les bactéries pathogènes. La prochaine étape consiste à raffiner le processus et la formulation du marc de fruit pour en faire un ingrédient alimentaire profitable.  Ce travail de pointe pave aussi la voie à la recherche sur l’utilisation de sous-produits d’autres fruits, comme la mûre et la goyave, pour lutter contre les bactéries pathogènes dans les produits frais et chez d’autres espèces animales.  

Rosebank Farms - Organic Science Canada 2022
Un poulet au pâturage à Rosebank Farms, C.-B., en 2018, où des essais en nutrition avec de la pomace ont été effectués. (Photo de Margaret Graves)
Mesurer la valeur de douze années de recherche de la Grappe scientifique biologique #

Par Emmanuella Ellis 
Centre d’agriculture biologique du Canada, Université Dalhousie 

Quelle est la valeur de la recherche agricole pour la société et l’environnement ? La recherche a-t-elle créé des avantages dans le monde « réel », au-delà du milieu universitaire ? Évaluer l’impact de la recherche scientifique nous permettra de répondre à ces questions. L’impact est la mesure des avantages économiques, sociaux et environnementaux engendrés par la recherche lorsque les résultats sont mis en pratique.  

La recherche en agriculture vise à assurer la sécurité alimentaire tout en protégeant l’environnement et en relevant les défis liés aux changements climatiques – ce sont là de grands objectifs. Les chercheurs, les facilitateurs de recherche et les bailleurs de fonds (qui incluent les contribuables lorsque les travaux sont financés par des fonds publics,) doivent savoir si les résultats de la recherche ont permis de réaliser les objectifs établis. 

Le programme de la Grappe scientifique biologique (GSB) est en cours depuis 2009. Nous voulons savoir si une décennie de recherche dans le cadre de la GSB a changé la façon dont l’agriculture biologique est pratiquée au Canada. En consultant la littérature scientifique sur l’impact de la recherche, nous avons développé un cadre pour obtenir ces réponses. Il s’agit d’un processus d’évaluation en 6 étapes qui relie les intrants, les extrants, les résultats et les impacts et qui est fondé sur 5 catégories d’impact : social, économique, environnemental, politique et capital humain (personnes formées).  Le cadre ouvre également la voie à une plus grande adoption des résultats et à des avantages pour les projets futurs.  

Le processus se déroule en consultant les personnes qui appliquent les pratiques, les connaissances et utilisent les outils qui découlent de la recherche. Nous avons complété nos consultations auprès des chercheurs ont partagé des idées intéressantes sur leurs travaux et leur impact auprès des producteurs. Plusieurs d’entre eux étaient ravis de parler d’anciens projets et de constater comment ils ont continué de porter fruit (et, si ce n’était pas le cas, pourquoi).  

La prochaine étape consiste à discuter avec ceux qui ont utilisé des résultats de recherche. Nous voulons savoir si les producteurs ont pris connaissance de la recherche et savoir, le cas échéant, si elle leur a été bénéfique. Si vous avez modifié votre façon de faire en raison d’un projet de recherche ou de certains résultats, faites-le nous savoir!  

Pour de plus amples renseignements sur le cadre d’évaluation de l’impact de la recherche :  

Smit, P. J. and Hessels, K. L. (2021). The production of scientific and societal value in research evaluation: a review of societal impact assessment methods. Research Evaluation, pp. 1–13 https://doi.org/10.1093/reseval/rvab002 

Morton, S. (2015). Progressing research impact assessment: A “contributions” approach. Research Evaluation 24, pp.405-419 https://doi.org/10.1093/reseval/rvv016 

Les montons en régie biologique aident à résoudre un mystère concernant les parasites #

Par Margaret Graves 
Centre d’agriculture biologique du Canada, Université Dalhousie  

Tous les producteurs de moutons ont du pain sur la planche lorsqu’il s’agit de gérer les parasites nématodes gastro-intestinaux (aussi appelés « vers »). La différence à laquelle les producteurs de moutons biologiques sont confrontés est qu’ils ne peuvent pas utiliser systématiquement des vermifuges. La clause 6.6.11 de la Norme biologique canadienne ne permet l’utilisation de vermifuges que lors de circonstances exceptionnelles. Ces restrictions sont contraignantes, mais dans le cas de Haemonchus, elles ont évité aux producteurs biologiques de l’est du Canada d’avoir des parasites résistants aux médicaments. Nous l’avons appris lors d’une récente entrevue avec la Dre Paula Menzies et le Dr Andrew Peregrine, tous deux vétérinaires, professeurs et chercheurs à l’Université de Guelph. 

Il y a une dizaine d’années, en Ontario, on observait une hausse significative de la mortalité chez les moutons due à Haemonchus contortus (le ver « enseigne de barbier » ou strongle). Un parasite peut pondre 10 000 œufs par jour – et 1 000 vers dans l’intestin d’un agneau peuvent drainer le sang de l’animal et le tuer en quelques semaines. Haemonchus avait développé une forte résistance aux médicaments– les vermifuges n’avaient plus d’effet dans certaines fermes.  

Organic Sheep Parasites - Organic Science Canada 2022
Un étudiant prend une pause lors de l’évaluation des pâturages en 2007 à Brookside, en Nouvelle-Écosse. (Photo prise par Nancy McLean)

Ce parasite étant problématique pour tous les producteurs, la recherche sur le cycle de vie de Haemonchus a été financée dans le cadre de la Grappe scientifique biologique 1 (2009-2014). La Dre Menzies (maintenant à la retraite) et le Dr Peregrine ont constaté que Haemonchus n’hivernait pas dans les pâturages de l’Ontario et du Québec, comme le font certains vers. Les troupeaux de brebis étaient vermifugés pendant l’hiver ; seuls les œufs des parasites qui pouvaient survivre à la vermifugation hivernale se retrouvaient dans les pâturages au printemps. Ces vers résistants aux médicaments se reproduisaient rapidement et infectaient les brebis et les agneaux, entraînant une mortalité élevée. C’est cette vermifugation hivernale qui a engendré un développement rapide de la résistance aux médicaments. 

La solution à ce problème, largement encouragée pendant des années, est l’utilisation stratégique de vermifuges : ne vermifuger que les moutons qui en ont besoin, quand ils en ont besoin. D’autres pratiques sont aussi nécessaires, comme la sélection d’animaux qui sont en mesure de développer une immunité contre les parasites, la surveillance du nombre d’œufs dans les matières fécales et la rotation des pâturages.  Les moutons canadiens sont dans l’ensemble en meilleure santé grâce à la recherche, qui a bénéficié de l’observation de différents résultats dans les fermes biologiques et conventionnelles. 

 

La recherche sur les semences à la ferme – bien plus que la sélection de nouvelles variétés #
OSC Magazine - Spring 2022 - Seed Research Snippet
Une récolte de semences d’oignons Dakota Tears à Broadfork Farm en août 2021. (Photo prise par Emma Geldart)

Les producteurs de partout au Canada bénéficient de leur participation à la sélection et l’essai de nouvelles variétés de légumes et de céréales. Ils rapportent avoir acquis des connaissances pratiques, développé des liens communautaires et découvert de nouvelles opportunités de marchéun effet d’entraînement qui va au-delà de la sélection de nouvelles variétés pour l’agriculture biologique.  

Shannon Jones et Bryan Dyck exploitent Broadfork Farm, une ferme maraîchère biologique mixte en Nouvelle-Écosse. C’est l’une des nombreuses fermes au Canada qui a participé aux essais sur les variétés de légumes dans le cadre du programme d’Amélioration des légumes biologiques au Canada (ALÉBIO). Jones et Dyck ont testé différentes variétés de rutabaga, de carottes rouges et de poivrons. Pour le rutabaga, ils ont évalué la douceur et l’uniformité des racines, et par intérêt personnel, ils ont également comparé la saveur. 

La recherche de l’ALÉBIO est soutenue par la Grappe scientifique biologique 3 et l’Initiative de la famille Bauta sur la sécurité des semences au Canada (un programme de Sème l’avenir). Au Manitoba, un projet participatif similaire en sélection végétale de grandes cultures est en cours depuis neuf ans. La sélection végétale participative permet aux agriculteurs, aux sélectionneurs et aux autres intervenants de travailler ensemble pour développer de nouvelles variétés – et la recherche a démontré l’excellent rendement des variétés sélectionnées. 

L’une des particularités de ces projets est le niveau d’engagement à travers le Canada, facilité par un solide réseau de fermes, de chercheurs et de coordonnateurs régionaux de l’Initiative Bauta. Depuis 2013, plus de 175 producteurs ont participé à des essais participatifs de sélection végétale ou des essais de variétés et ce, d’un océan à l’autre.  

Un récent sondage mené par l’Initiative Bauta a démontré que 93% des producteurs participants ont appris à mettre en place des essais de variétés sur leurs propres fermes. Chez Broadfork Farm, Jones explique que cela peut être très utile lorsque la mise en marché se fait directement avec les clients. En possédant les détails de la collecte de données sur leur propre ferme, ils peuvent expliquer ce qui est spécial à propos de chaque variété.  

« Nous faisons souvent des essais de variétés par nous-mêmes », dit Jones, « cela étant dit, c’est agréable de faire partie de quelque chose de plus grand. » Elle explique que les essais créent l’occasion de tester des variétés intéressantes qui pourraient autrement être difficiles à trouver.  

À travers le pays, près de 50% des producteurs qui ont fait des essais de sélection et de variétés ont commencé à vendre des semences commercialement et diversifié leurs activités, un résultat direct de ce programme.  

L’ALÉBIO est basée à l’Université de la Colombie-Britannique, dirigée par la Dre Solveig Hanson sous la supervision de la Dre Hannah Wittman ; on y sélectionne des carottes, des poivrons et plus encore. Les participants au programme dédié aux grandes cultures sélectionnent de l’avoine, du blé et de la pomme de terre, et est basé au laboratoire d’Agriculture des systèmes naturels (Natural Systems Agriculture lab) de l’Université du Manitoba sous la direction de Dr Martin Entz. 

Pour plus de renseignements:  

Article de blogue de Broadfork Farm “Is it a Turnip or Rutabaga? Growing some special varieties” https://broadforkfarm.com/is-it-a-turnip-or-rutabaga-growing-some-special-varieties/  

Cultures maraîchères : ALÉBIO de l’Initiative Bauta http://www.seedsecurity.ca/fr/programmes/creer/cultures-maraicheres 

Grandes cultures : Agriculture des systèmes naturels https://www.umanitoba.ca/outreach/naturalagriculture/ppb.html 

 

Gagnante du concours de photo 2021 #

Le CABC est heureux d’annoncer que Yulia Shcherbakova est la gagnante du concours de photo 2021!

Merci à tous ceux qui ont soumis des photos!  

OSC Magazine - Spring 2022 - Photo Contest Winner
Un bourdon mâle qui sort sa langue en plein vol après avoir recueilli le nectar d’une fleur de zinnia (photo prise à la ferme de l’Université de la Colombie-Britannique).
Équipe de gestion de la Grappe #

Rencontrez l’équipe derrière la Grappe Scientifique Biologique! 

Fédération biologique du Canada  #

Nicole Boudreau

Gestionnaire de la Grappe 
Coordonnatrice de la FBC 

Emma Bryce
Gestionnaire des communications 

Centre d’agriculture biologique du Canada,
Université Dalhousie  
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Dr. Andrew Hammermeister
Directeur

Margaret Graves
Gestionnaire de programme

Emma Geldart
Agente des communications

Emmanuella Ellis
Associée de recherche

Rebecca Veenhuis
Assistante de programme

La Grappe scientifique biologique 3 est dirigée par la Fédération biologique du Canada, en collaboration avec le Centre d’agriculture biologique du Canada à l’Université Dalhousie, et soutenue par le programme Agri-science d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, dans le cadre stratégique du Partenariat canadien pour l’agriculture (un investissement fédéral-provincial-territorial), et par plus de 70 partenaires du secteur biologique.

Ce magazine peut être ainsi référencé : Geldart, E. Graves, M.E., Boudreau, N., Wallace, J., et Hammermeister, A.M. (rédacteurs). 2022. La Science du Bio au Canada. Volume 4. Fédération biologique du Canada, Montréal, QC et Université Dalhousie, Truro, N.-É. 40 p. www.dal.ca/oacc/oscIII

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